Bonzour ! Eh eh ça faisait longtemps... Bref. Aujourd'hui je propose un topic un peu spécial ^^ j'espère qu'il sera bien acceuillit... Ou acceuillit au moins :p j'écris des trucs depuis quelques années ( poèmes, textes, etc... ) et je pensais que ça serait sympa de les faire partager. Attention j'ai pas dit que j'étais un pro lol mais voila ^^ après, chacun peut mettre ses écrits, s'il en fait. Bon, après si personne n'en fait jsais pas si ce topic a le droit d'exister xD bref, pour commencer je trouvais sympa de mettre l'incipit du roman que j'ai inventé, qui n'est pas finit lol et qui sera sûrement jamais publié :p mais qui a le mérite d'exister xD c'est donc le début, pour vous montrer mon style ^^ après si vous aimez jpeux vous mettre d'autres trucs, mais voila, je pense que si chacun y mets du sien ça pourrait être sympa, même si c'est que quelques lignes ! Et si vous pensez que c'est pas trop, c'est pas grave, on est pas là pour se moquer, je trouve pas non plus que ce que j'écris c'est super lol mais voila, pour un L jtrouve ça intéressant comme expérience ^^ pour finir mon incipit lol j'espère que vous aimez lire xD :
1.
On est le vingt-huit Septembre deux mille dix. Je me lève aux premières lueurs du jour, il est onze heure vingt-quatre. Je m'appelle Raphaël Sigsauer. Certains disent que je me sous-estime, que je me dénigre, mais je suis moche. Un binoclard habillé avec des vêtements choisis au hasard dans l'armoire, voilà qui je suis. Bien que je suis d'origine timide, j'essaye de me soigner. Ma timidité est bizarre, il y a quelques années je ne pouvais pas regarder quelqu'un dans les yeux alors que maintenant je le fais automatiquement. Je suis timide avec tout le monde, enfin sauf avec mes amis, donc avec presque tout le monde. Il paraît que je suis drôle mais je me trouve plutôt malchanceux et maudit, heureusement que j'aime bien l'autodérision et l'humour noir. Je suis un étudiant plutôt normal je pense.
Enfin, qu'est-ce que la normalité déjà ? Respecter les lois, s'habiller sans extravageance, marcher droit, être sérieux et bosser ? Alors c'est bien ce que je pensais, c'est bien soporifique. Je ne me définis pas comme normal en fin de compte, et je ne connais pas vraiment quelqu'un qui soit comme tel. Ils ont tous quelque chose qui les différencie et qui les rend extraordinaires. Je ne vais pas dire que je suis extraordinaire. Dans mes activités je reste assez "normal" ou plutôt, banal. Travail, télévision, ordinateur, dormir, etc. Mais je pense, sans être narcissique, que dans le reste je ne suis pas vraiment commun. Dans mes actes par exemple. Faire des courses de caddies, crier dans la rue, jongler avec des pommes, etc. Enfin je ne suis sûrement pas normal parce que je suis anormalement ahuri. Dans mes pensées je ne suis pas vraiment normal non plus mais passons. Enfin je suis peut-être normal et je ne le vois pas. Je ne veux pas être normal, je ne sais pas, ça a toujours été une sorte de phobie, devenir normal, banal, mouton, ne pas se démarquer... En espérant que je ne le devienne pas. C'est pour ça que je trouve que rester gamin c'est important, tout en grandissant, pas question d'être un enfant à cent pour cent, mais cinquante pour cent ça me parait être un bon chiffre. Je ne sais pas, je me vois bien à trente ans - si je survis jusque là - dans un boulot sérieux - ou ami de l'ANPE - faire mon travail et toujours trouver drôle de faire peur à quelqu'un en le surprenant. C'est un de mes rêves on va dire, de rester gamin, pas le truc de faire peur. Parce que je ne veux pas changer et devenir Monsieur Tout-le-monde. Bien sûr, je suis Monsieur Tout-le-monde pour des milliards de gens, mais un petit groupe me fait espérer que non. Alors, j'y crois et j'y cours. Parce qu'en quelques années j'ai changé sur certains points. Peut-être plus ahuri mais faudrait le prouver. Principalement, je crois avoir grandi mentalement. Dans mes questions sur la vie, dans mes pensées, mes goûts, etc. Et grandir ça fait mal. On ne se sent plus vraiment comme avant. Des questions et des goûts arrivent et paf : apparition des problèmes "d'adulte". Amour, amitié, futur, vie, chagrin, etc. Toutes ces choses sont vues différemment et parfois ça fait mal, pour la majorité. Amour, futur, vie et chagrin remis en cause, le premier étant souvent douloureux, le second incertain, etc. Un changement trop radical, trop rapide. La chose qui a le moins changée doit être l'amitié. Je ne sais pas si elle a changée même si j'ai de nouveaux amis, mais je crois qu'elle a toujours été aussi forte et présente dans ma vie, mais c'est que maintenant que j'arrive à mettre des mots dessus. Ou tout a changé après tout, qui sait. Mais je n'ai jamais vraiment voulu être comme tout le monde, voulu être accepté oui, mais pas être "normal". Dans des sondages, quand je tombe sur la réponse que presque tout le monde à choisi je me dis "zut" ou pire. Et quand tout le monde adule quelque chose, genre un film ou un livre, et bien je ne vais pas le voir, le lire, pour embêter le monde ou pour éviter d'être un mouton - sauf exception. Je n'ai pas l'impression d'être normal, pas envie de l'être de toute façon. Parce que le normal c'est soporifique et que je ne veux pas. Je veux de la non-normalité dans ma vie. Par moi, par mes amis, par ma famille, par les livres et les films. Quand je serai grand je veux être héros de roman. Mais je crois que tout ça ne sert à rien. La normalité existe-t-elle ? Qu'est-ce qu'être normal dans un monde de fous ? Heureusement j'ai deux amis géniaux et anormaux. Jio Kitano et Sandra Téjoli.
Jio est fou, drôle et japonais. De nos jours, c'est mon ami le plus vieux – en temps, pas en âge. Et on comprend vite pourquoi. Quand je l'ai rencontré il était tout timide, caché derrière ses cheveux – courts comparé à maintenant. Je pense qu'il était comme moi, et c'est peut-être pour ça qu'on a accroché ensemble. Faire les ahuris en cours de Français a toujours été une passion entre nous. Sans le connaître, on le trouve docile et introverti, mais quand on lui parle et qu'on devient son ami, on se rend compte de son ingéniosité. Il est attentif, je ne sais pas, l'impression de pouvoir lui dire n'importe quoi, il l'écoutera. Il a un peu le même style vestimentaire que moi, sauf qu'au contraire de moi, il a tout le temps froid et il met donc des pulls. Mais ils ne sont pas efficaces, je crois qu'il est tout le temps malade. Les poches remplies de mouchoirs, et les mouchoirs remplis de... En fait il est indescriptible, juste géant. Il est sur le podium de mes meilleurs amis, et croyez moi, il le restera encore longtemps.
Alors que Sandra c'est différent. Cette fille est vraiment très jolie. Ses cheveux mi-longs et ses yeux sont sublimes... Ses dents un peu avancées, touchantes. Elle est vraiment câline mais elle a quand même quelques défauts. Je ne parlerai pas de sa passion pour la musique métal et son côté rebelle dérisoire mais plutôt du fait qu'elle ne tienne pas toutes ses promeses, et ça a le don de m'énerver. Malgré cela je l'aime. C'est comme avec des "si". Avec des "si", on referait le monde. Avec des "si", je referai ma vie. Car certaines choses importantes pour moi, pour ma survie, sont bien trop lointaines, pas à ma portée. Ce coeur qui me fait vivre et qui me fait voler, ce coeur est bien trop loin. Les artères se brisent mais elles résistent car ce coeur est important, ce coeur est pur, parfait. C'est un ange, mon soleil omnipotent, ma luciole des bois, ma fée rêveuse. Et c'est pour ces raisonnements abscons que Sandra m'est inaccessible. Elle est trop bien pour moi, je me ferai à cette platonicité qui me déchire mais qui me fait vivre. Quand je pense à ce coeur, à cette personne, je souris car on a une histoire. Mais je pleure car elle n'est pas avec moi. Quand je pense "si Sandra était là", je me meurs. Il me faudra encore attendre des heures. Je me réconforte en me disant que je lui parle, je la vois, certes pas comme je le voudrais mais je me réconforte en pensant à l'avenir douteux de notre relation. Car le passé et le présent sont trop douloureux. La voir tout les jours m'est impossible, encore une fois. Mais c'est une fille géniale, sûrement la meilleure sur Terre et ses environs car sa qualité est d'être elle-même. Je ne serais exprimer ma fierté de l'avoir comme amie. L'impossiblité de l'aider, de la voir comme plus qu'une amie, n'est qu'un obstable dans mon univers. La noirceur de mon coeur est bien supérieure à l'agonie de mon esprit car j'ai envie de tout lui dire en ne sachant pas quoi lui dire. Mais elle est mon monde, comme Jio.
Comment je vois le monde ? Je sais que chacun d'entre nous en a une vision différente. En ce qui me concerne, je ne le vois pas comme un planisphère ou une mappemonde. Si vous fermez les yeux et que vous songez au "monde", que voyez-vous ? Moi je vois un puzzle géant. Un puzzle rempli que de très peu. De quoi est-il rempli ? De pièces, des pièces telles que mon passé, mes actes, mes pensées, mes choix, mais aussi des visages de personnes que j'ai connu, que je connais. Je fabrique moi même ces pièces, en rencontrant des gens ou en faisant des choses. Certaines reposent sur la réalité, d'autres sur l'imaginaire car j'adore fuir la réalité. La musique, les films permettent cela. Mais quelque part, mes amis aussi, eux qui sont le pillier de ce puzzle, le permettent. Vous allez me trouver ignoble mais mes amis comptent plus à mes yeux que le reste de la planète. C'est ma conception du monde. Mes amis sont toute ma réalité. Si l'un d'eux disparaît, meurt, ou tout simplement ne me parle plus, c'est comme si une partie de l'univers s'écroulait. Ce monde est mien et je pense que chacun à son propre puzzle, même si tout le monde n'adhère pas à cette vision. Et plusieurs puzzles sont reliés entre eux. Je tiens à ce monde, plus qu'à ma vie, s'il disparaît, je serai anéanti. Si une pièce tombe, je ne serai plus comme je suis, mon monde aura changé et ça sera une sorte de catastrophe, c'est arrivé quelques fois mais je tiens, parce que je sais qu'il reste les autres pièces. Après, il y en a des plus importantes que d'autres. Si une pièce importante venait à disparaître – un grand ami par exemple – ça serait une sorte de fin à mon histoire, tout une partie du puzzle qui s'envole. Et je ne supporte pas d'entendre que certains ont gachés ce puzzle, négligé certaines pièces. Vous savez, ça me fait rire les p'tits anarchistes, rockeurs en herbes ou tecktonikeurs. Ceux qui se donnent un genre. C'est assez marrant comment ces jeunes, revendiquant leur liberté, sont prisonniers d'une mode. Carpe Diem comme dirait Horace. Chacun s'occupe de son puzzle, plus ou moins égoïstement, certains s'occupent d'autres puzzles et essayent d'ajouter de la colle, mais plusieurs en détruisent. Mais c'est la vie, mon monde je l'aime bien et même s'il y a des trous importants, que je le remplisse de réalité ou de fiction, cela m'importe peu, tant que je continue à vivre avec mes pièces maîtresses. Même si je suis un grand insatisfait, indécis et totalement ahuri, j'avance. Parce que mon puzzle n'est pas encore tombé et que je pense être dans certains puzzles. Pensez-y, ne partez pas bêtement. Mon puzzle et moi; mes amis et moi; Jio, Sandra et moi, on va vivre quelque chose d'extraordinaire. Depuis toujours, on a une passion pour Stephen King et George Romero. Les zombies envahissent la ville, les têtes explosent et nous, on se marre. On veut écrire un scénario de film un peu parodique sur ce sujet d’ailleurs. Mais nous avons jamais pensé que nous ferions partie de cette aventure, en réel, pas en fiction. Avec ces deux amis, ma vraie histoire va commencer, et je vais voir la mort en rose.
Astaroth - La mort en rose